Les Satyres de Juvénal et de Perse, avec des Remarques, en Latin & en François [ Exemplaire de l'abbé Jacques Boileau, frère de Nicolas Boileau-Despréaux, avec sa son ex-libris manuscrit et 5 lignes autographes de commen - Auteur: JUVENAL ; PERSE ; [ BOILEAU, Jacques ] ; [ MAROLLES, Michel de ; GUJET, François ; PEYRAREDE, Jean de ] - Année d'édition: 1671 |
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Les Satyres de Juvénal et de Perse, avec des Remarques, en Latin & en François [ Exemplaire de l'abbé Jacques Boileau, frère de Nicolas Boileau-Despréaux, avec sa son ex-libris manuscrit et 5 lignes autographes de commen
1 vol. in-12 reliure de l''ppque pleine basane brune, dos à 5 nerfs orné, Chez Guillaume de Luyne, Paris, 1671, 10 ff., 225 ff. [ à pagination en miroir], pp. 227-325 (Remarques), 6 ff. n. ch. (Tables des matières). Titre latin complet : D. Junii Juvenalis et Auli Persii Flacci Styrae. Cum Notis Francisci Gujeti Andini, Joannis Peyraredi Aquitani, et al. Accurante Michaele de Marolles, Abbate Villelupensi, Cum ejusdem Versione & Interpretatione Gallica
Commentaire : Superbe provenance pour cette troisième édition de la traduction de Michel de Marolles (après celles de 1653 et de 1658 selon Bosseboeuf) : de la bibliothèque de Jacques Boileau (1635-1716), le frère de Nicolas Boileau. Docteur de théologie en Sorbonne, Jacques Boileau publia quelques écrits curieux tel son ouvrage sur 'l'abus des nudités de gorge' et laissa une trace dans l'histoire littéraire du Grand Siècle, aux côtés de Nicolas mais aussi de leur frère aîné Gilles Boileau. On peut découvrir en dernière garde l'ex-libris manuscrit habituel de Jacques Boileau : 'Boileau SocSorb' (pour 'Soc.[ius] Sorb.[onicus]'), ainsi que 5 lignes autographes de commentaire sur la présente édition : 'Ce Juvenal est excellent. J'ay connu les deux hommes Guyet et Perareide dont les notes sont ici. Le 2. estoit hugenot et le premier bon catholique Je [ crois ? ] fort amy de Mr l'abbé de Villeloin'. Né à Angers,François Guyet (1575-1655) obtiendra la jouissance du prieuré de Saint-Andrade, mais Gilles Ménage le tient pour 'un sceptique, si prieur qu'il fut' (Menagiana, II, 303). Gentilhomme protestant né à Bergerac et mort en 1660, le poète Jean de Peyrarède vient d'une famille de marchands influents dans le Périgord, connus pour 'l'hôtel des Peyrarède' qu'ils batîrent à Bergerac au début du XVIIe siècle, et devenu depuis le château Henri IV. Dans son Dictionnaire, Bayle rappelle que l'Abbé de Marolles citait souvent Peyrarède dans ses remarques sur Stace et cite Guez de Balzac : 'Savez-vous bien que son nom fait déjà beaucoup de bruit à Paris, et que les Celtes admirent les Aquitains ? [ ... ] le dieu de la Seine est étonné d'ouïr si bien chanter les muses de la Dordogne'. Bon exemplaire de superbe provenance, enrichi de la signature de Jacques Boileau et de 5 lignes autographes (rel. très lég. frottée). (Bosseboeuf, Michel de Marolles, 284)