29me Bulletin de la Grande Armée. Molodetschno, le 3 Décembre 1812 ( Département de la Gironde. Extrait du Journal Officiel du 17 décembre 1812 ) - Auteur: NAPOLEON Ier ; (Anonyme ) - Année d'édition: 1812 |
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29me Bulletin de la Grande Armée. Molodetschno, le 3 Décembre 1812 ( Département de la Gironde. Extrait du Journal Officiel du 17 décembre 1812 )
1 placard dans encadrement amateur sous verre, A Bordeaux, Chez Racle, Imprimeur de la Préfecture, 1812
Commentaire : Il s'agit du 'mythique' 29me Bulletin, sous sa forme d'affiche murale dans son édition bordelaise. En faisant connaître l'immensité des pertes éprouvées par la Grande Armée dans le froid glacial des plaines de Russie, ce bulletin sema la stupéfaction dans tout l'Empire. Fidèle à sa réputation ('Menteur comme un Bulletin' !), il se termine sur la phrase fameuse : 'La santé de Sa Majesté n'a jamais été meilleure'. Bon état (cadre amateur frotté, brunissure angulaire). On citera le début de cette pièce extraordinaire : 'Jusqu'au 6 novembre, le temps a été parfait, et le mouvement de l'armée s'est exécuté avec le plus grand succès. Le froid a commencé le 7 : dès ce moment, chaque nuit nous avons perdu plusieurs centaines de chevaux, qui mouraient au bivouac. Arrivés à Smolensk, nous avions déjà perdu bien des chevaux de cavalerie et d'artillerie. L'armée Russe de Volhynie était opposée à notre droite. Notre droite quitta la ligne d'opération de Minsk, et prit pour pivot de ses opérations la ligne de Varsovie. L'Empereur apprit à Smolensk, le 9, ce changement de ligne d'opérations, et présuma ce que feroit l'ennemi. Quelque dur qu'il lui parût de se mettre en mouvement dans une si cruelle saison, le nouvel état des choses le nécessitait. Il espérait arriver à Minsk, ou du moins sur la Beresina, avant l'ennemi . Il partit le 13 de Smolensk ; le 16, il coucha à Krasnoï. Le froid, qui avait commencé le 7, s'accrut subitement, et, du 14 au 15 et au 16, le thermomètre marqua 16 et 18 degrés au-dessous de glace. Les chemins furent couverts de verglas, les chevaux de cavalerie, d'artillerie, de train, périssaient toutes les nuits, non par centaines, mais par milliers, surtout les chevaux de France et d'Allemagne. Plus de 30 000 chevaux périrent en peu de jours ; notre cavalerie se trouva toute à pied ...'